Communiqués de presse

lg quadrigene basLe Parlement fédéral doit se prononcer prochainement sur le nouveau code de la nationalité déposé par le gouvernement Di Rupo. Ce texte est discriminatoire et inapplicable sur le terrain. Les nouvelles conditions contenues dans le projet de loi sont tellement strictes que très peu de personnes pourront accéder à la nationalité belge. Une nouvelle fois, ce sont les personnes les plus faibles de notre société qui vont être pénalisées par cette réforme.

Selon ce projet de loi, à partir de janvier 2013, il faudra pour obtenir la nationalité belge cumuler des conditions qui ne pourront être remplies que par un très petit nombre de personnes. Les premières victimes seront les femmes qui travaillent très souvent à temps partiel, les femmes qui élèvent leurs enfants, les personnes peu ou pas scolarisés, les sans-emplois…

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lg_quadrigene_basBernard Arnault, l’homme le plus riche de France, demande la nationalité belge pour éluder l’impôt dans son pays. La Suisse propose pour le maintien de son secret bancaire  un « deal » à dix milliards d’euros à la Belgique. Les intérêts notionnels continuent à creuser le budget de l’État… L’actualité de ces derniers jours rappelle l’urgence de débattre des questions fiscales !

La crise dans laquelle nous sommes plongés aujourd’hui est avant tout une crise de la répartition des richesses qui a conduit à creuser des inégalités sans précédent. Depuis le tournant néolibéral du début des années ‘80, la part des revenus du travail dans la richesse créée est passée de 67 à 57% en faveur des revenus du capital (chiffres de l’OCDE). Les revenus du capital et les revenus du patrimoine (revenus mobiliers et immobiliers) contribuent beaucoup moins que les salaires aux recettes fiscales. Pour le Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC), il n’y aura pas de sortie de crise sans une réforme fiscale ambitieuse qui restaure un impôt juste et progressif (notamment en dépassant largement le taux marginal de 50% à l’IPP).

 

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Depuis plusieurs semaines, l’Histoire se répète à l’Est de la République Démocratique du Congo car la paix y est à nouveau grandement menacée. En effet, La province du Nord-Kivu est mise à feu et à sang par des groupes armés, notamment le « M23 ». On y dénombre déjà plus de 200.000 personnes déplacées. Les combats se multiplient et les morts s’accumulent.

Comme toujours, ce sont des civils innocents qui payent le prix fort. Dans la spirale de ces terribles événements, un récent rapport de l’ONU confirme que le Rwanda soutient les mutins qui sévissent à l’Est de la RDC et que des hauts-gradés de l’armée rwandaise entretiennent d’étroits contacts avec divers groupes armés congolais. Pour le MOC, le ministre des Affaires Etrangères, Didier Reynders, ne peut se limiter à faire « (…) appel au Rwanda afin qu’il confirme qu’il est disposé non seulement à ne pas être un acteur du problème, mais aussi à prendre part à la solution de façon constructive, notamment en assurant un meilleur contrôle de la frontière et en empêchant tout soutien aux mutins » (extrait du communiqué du Ministère des Affaires Etrangères du 9 juillet 2012). La Belgique et l’Union européenne doivent durcir le ton face au rôle joué par le Rwanda dans l’Est de la RDC en réaffirmant haut et fort l’unité et l’indivisibilité du territoire de la République Démocratique du Congo et, le cas échéant, prendre les mesures qui s’imposent à l’encontre du Président rwandais Paul Kagame et de son Gouvernement.

La reprise des combats fait craindre le pire pour les habitants de cette région et cela met à mal les projets construits au fil des ans par la société civile du Kivu (notamment les mutuelles de santé) et qui permettent à la population locale d’enfin envisager des lendemains sans arme ni violence. Pour y parvenir, le Gouvernement de la RDC doit également prendre ses responsabilités et tout faire pour mettre sur pied une armée qui soit réellement au service de la population, payée correctement et à temps, qui ne pille ni ne vole la population et qui joue pleinement son rôle de protection.

La Belgique et l’Union européenne doivent mener une politique volontariste pour mettre fin à ces terribles événements. Le MOC appelle donc le Gouvernement belge et son Ministre des Affaires Etrangères à ne pas laisser la situation se détériorer davantage au risque de compromettre gravement une paix régionale qui a mis des années à se construire. Une paix tellement indispensable à la République Démocratique du Congo pour sortir ce pays de l’ornière du sous-développement.

Thierry Jacques
Président

Le pdf du communiqué: 2012_04_cp-nord-kivu juillet1.pdf

mocLe lundi 16 avril sur le coup de midi un rassemblement s’est tenu devant le Ministère des Affaires étrangères pour demander des explications à Didier Reynders au sujet de l’intervention de la police belge qui a empêché des militants de l’association « Bienvenue en Palestine » de se rendre à Bethléem (via Tel-Aviv).

Au-delà des questions que pose cette intervention des autorités belges au regard du droit international, notamment le Traité de Rome, qui garantit la libre circulation des personnes, la répression policière constatée lors de ce rassemblement au cours duquel plusieurs manifestants ont été arrêtés est profondément choquante. Une attitude violente de la police belge qui a été aussi dénoncée par l’Union des Progressistes Juifs de Belgique (UPJB) lors de l’opération menée par la police à l’aéroport de Bruxelles-National pour empêcher les militants d’embarquer à destination d’Israël.

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lg_quadrigene_basAvec l’arrivée du froid glacial sur l’ensemble du pays, l’attention se porte à nouveau sur les personnes sans-abri qu’elles soient SDF, demandeurs d’asile ou illégaux. Si aucun recensement n’existe, on estime à 17.000 le nombre de sans-abri en Belgique. Un chiffre qui ne prend pas en compte les nouveaux demandeurs d’asile que FEDASIL ne parvient pas à héberger actuellement (1.500 personnes d’après le CPAS de Bruxelles). L’hiver dernier, plus de 28.000 nuitées en abri de nuit ont été enregistrées dans les plus grandes villes wallonnes. 

Les causes de cette situation sont certes multiples et complexes, mais la crise du logement sur l’ensemble du territoire est au cœur de la problématique. À cet égard, le MOC entend rappeler que cette situation n’est pas une fatalité. Et que si face à l’urgence humanitaire des réponses rapides doivent être apportées, elles doivent aussi s’accompagner de mesures structurelles pour répondre à cet état du « mal-logement » en Belgique. Des dispositifs qui dans certains cas existent déjà !

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