Communiqués de presse
Des négociations cruciales pour l’avenir de la SNCB se jouent en ce moment. En effet, ce 21 décembre, les trois entités qui composent le groupe SNCB devraient approuver définitivement leur Plan pluriannuel d’investissement (PPI) pour la période 2013-2025, sur base d’une dotation publique fixée à 24,4 milliards d’euros. Le Gouvernement va ensuite devoir consulter les Régions et effectuer les derniers arbitrages. Pour le MOC, ce projet de plan, comme les moyens publics alloués à la SNCB, posent problèmes à plusieurs niveaux.
Communiqué de presse en pièce jointe.
Une dizaine de membres du MOC et de son ONG (Solidarité Mondiale) se trouvait dans la Région du Sud-Kivu jusqu’à hier pour rencontrer nos partenaires qui se démènent depuis des décennies pour mettre sur pied des mutuelles de santé. Les troubles provoqués par le M23, massivement soutenu par le Rwanda comme l’attestent de nombreux rapports de l’ONU, déstabilisent à nouveau la région. La population fuit. Les initiatives de la société civile, telles les mutuelles de santé, patiemment construites avec et pour la population locale, sont parmi les cibles privilégiées des agresseurs. Ces conflits font craindre le pire pour une des populations qui est déjà l’une des plus fragilisée au monde.
Depuis quelques jours, le Gouvernement d'Israël, qui compte dans ses rangs plusieurs ministres issus de l’extrême-droite, s'est lancé dans un nouveau massacre dans la bande de Gaza. À ce jour, on dénombre déjà plus de 100 personnes tuées parmi la population palestinienne, dont de nombreux enfants ! Il y a un peu moins de quatre ans, Israël déclenchait son opération « Plomb durci » contre la bande de Gaza, causant la mort de 1315 Palestiniens (et celle de 13 Israéliens). Qu’attendent le Gouvernement belge et l’Union européenne pour prendre les sanctions qui s’imposent contre Israël ?
Le Parlement fédéral doit se prononcer prochainement sur le nouveau code de la nationalité déposé par le gouvernement Di Rupo. Ce texte est discriminatoire et inapplicable sur le terrain. Les nouvelles conditions contenues dans le projet de loi sont tellement strictes que très peu de personnes pourront accéder à la nationalité belge. Une nouvelle fois, ce sont les personnes les plus faibles de notre société qui vont être pénalisées par cette réforme.
Selon ce projet de loi, à partir de janvier 2013, il faudra pour obtenir la nationalité belge cumuler des conditions qui ne pourront être remplies que par un très petit nombre de personnes. Les premières victimes seront les femmes qui travaillent très souvent à temps partiel, les femmes qui élèvent leurs enfants, les personnes peu ou pas scolarisés, les sans-emplois…
Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France, demande la nationalité belge pour éluder l’impôt dans son pays. La Suisse propose pour le maintien de son secret bancaire un « deal » à dix milliards d’euros à la Belgique. Les intérêts notionnels continuent à creuser le budget de l’État… L’actualité de ces derniers jours rappelle l’urgence de débattre des questions fiscales !
La crise dans laquelle nous sommes plongés aujourd’hui est avant tout une crise de la répartition des richesses qui a conduit à creuser des inégalités sans précédent. Depuis le tournant néolibéral du début des années ‘80, la part des revenus du travail dans la richesse créée est passée de 67 à 57% en faveur des revenus du capital (chiffres de l’OCDE). Les revenus du capital et les revenus du patrimoine (revenus mobiliers et immobiliers) contribuent beaucoup moins que les salaires aux recettes fiscales. Pour le Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC), il n’y aura pas de sortie de crise sans une réforme fiscale ambitieuse qui restaure un impôt juste et progressif (notamment en dépassant largement le taux marginal de 50% à l’IPP).