336527900 765632941419501 7322481742878199108 nLe MOC se réjouit la semaine dernière pour reloger les demandeur·ses d’asile qui occupaient le bâtiment fédéral à Saint-Josse, mais regrette qu’aucune solution ne soit trouvée pour les 2.400 autres demandeur·ses d’asile qui vivent toujours sans toit ni loi. Il faut mettre fin au désastre humanitaire auquel ces personnes sont confrontées. Cela relève de la responsabilité politique du gouvernement fédéral. Cette politique délibérément mise en place depuis plusieurs années par peur « de l’appel d’air » soulève des questions éthiques et morales, car elle est intentionnellement discriminatoire et oppressive.

 

 

 

Dans un État de droit, le pouvoir est exercé conformément aux lois et aux règles établies, et non à la discrétion arbitraire des autorités ou des individus. Les droits fondamentaux et les libertés civiles sont protégés par la loi, les tribunaux indépendants assurent l'équité des procès et le respect de ces droits. C'est la base de la démocratie et de la bonne gouvernance.

Aujourd’hui, force est de constater que le gouvernement s’est mis hors la loi malgré toutes les condamnations, plus de 7.000 accompagnées d’astreintes prononcées par les tribunaux du travail et 1.400 par la Cour européenne des droits humains.

La Vivaldi n’est pas sans savoir que les États qui ne respectent pas la Convention de Genève peuvent être tenus responsables de leurs actions devant les tribunaux nationaux et internationaux. Les victimes de violations des droits de l'homme peuvent y chercher réparation en introduisant des recours devant ces tribunaux. Respecter et appliquer le droit qui assure simplement la dignité des personnes n’est pas négociable. Il est primordial de mettre fin aux souffrances, aux humiliations infligées aux demandeur·ses d’asile depuis des mois sur notre territoire.

La multiplication des occupations illégales pour obtenir une place d'accueil n'est pas une solution viable. Non seulement cela entraine des conséquences graves pour l’intégrité des êtres humains, mais cela peut également exacerber les discours populistes extrêmement dangereux pour le fonctionnement de notre démocratie.

Le respect des droits humains est un principe fondamental et universel qui doit être appliqué en toutes circonstances. C’est le seul choix politique du gouvernement : le MOC exige que les régions, les communes et le fédéral mettent en place le plan de répartition obligatoire sans plus attendre… En adoptant ce plan, nous construirons un avenir un peu plus juste, plus équitable, c’est une urgence et une exigence. 

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