Les migrations successives ont transformé notre société. Les choses sont difficiles à nommer dès lors qu’on ne veut être stigmatisant à l’égard de personne, ni participer aux phobies qui circulent. On va néanmoins s’y risquer. Dans de très nombreuses situations, le contexte doit désormais être qualifié de post-migratoire : les personnes sont installées durablement, leurs enfants et petits-enfants sont Belges, dans un pays qui se caractérise de plus en plus par sa diversité ethno-culturelle. Est-ce grave docteur ? Cela pourrait fort bien ne pas l’être ! Il faut malheureusement bien constater que ce n’est pas si simple : il y a des « frottements », parfois des conflits, beaucoup de discriminations et d’injustices. Plusieurs « portes d’entrée » au sujet sont possibles. Nous voulons prendre celle de la justice sociale. Ce faisant, nous sommes bien dans notre « cœur de métier », celui des organisations sociales : pour ne prendre que lui, le syndicalisme par exemple n’a-t-il pas été un puissant facteur d’intégration par la solidarité ?
Le carton d'invitation et le programme complet sont disponibles en pièce jointe.